2ème Colloque international sur l’écosystème entrepreneurial.
La 2ème édition du Colloque international sur l’écosystème entrepreneurial organisé par la Fondation KAYDAN, s’est ouverte hier jeudi à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. C’était en présence de l’ensemble des acteurs du système de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, mais aussi et surtout du secteur privé. Tous, enseignants, entrepreneurs et décideurs publics durant, deux jours, vont exprimer leurs idées et solutions pour un entrepreneuriat viable.
L’objectif principal du Colloque est de débattre et d’apporter des solutions aux problèmes qui entravent la création, la croissance et la pérennité des PME, présenter les tendances et évolutions des politiques et stratégies entrepreneuriales en Afrique… Comme on le constate, ce Colloque international sur l’écosystème entrepreneurial est la grande contribution de la Fondation KAYDAN pour la promotion de l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire. Au nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Djakaridja Ouattara saluant la tenue de ce Colloque international sur l’écosystème entrepreneurial qui à n’en point douter, vise à donner des pistes de solutions aux problèmes de l’insertion professionnelle, a fait savoir que « L’un des goûlots d’étranglement de notre système d’enseignement supérieur et de formation technique et professionnelle, c’est l’insertion professionnelle, selon les statistiques en Côte d’ Ivoire en 2020, sur 3 diplômés, seul un a la chance d’avoir un emploi. Ce qui représente 33% pour nos diplômés. » C’est pourquoi, a-t-il reconnu « L’insertion professionnelle est donc une question préoccupante aussi bien pour le président de la République, le Premier ministre Patrick Achi et aussi le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, parce que c’est nous qui formons les diplômés, et quand on les a formés, et qu’ils n’arrivent pas à s’insérer, c’est une bombe qui revient vers nous » a-t-il expliqué en revenant sur l’épisode de la crise des docteurs non recrutés.
Les deux causes principales, c’est l’inadéquation entre la formation et l’emploi. La seconde cause, c’est l’aspiration des diplômés et les emplois disponibles, a-t-il révélé. Face aux étudiants, Alain Kouadio, entouré de ses plus proches collaborateurs, dont Fatim Cissé, Stanislas Zézé et Jil-Alexandre N’Dia et bien d’autres, a insisté sur l’idéal de ce colloque « Nous allons juste vous ramener les informations du terrain pour améliorer et argumenter vos réflexions. On est ensemble, on veut toujours être associés à vos réflexions, on est fiers de vous et on prend l’engagement de vulgariser le maximum possible les fruits de vos réflexions ».
Et d’indiquer que « Ce colloque et cette collaboration avec l’université Félix Houphouët-Boigny représente un tournant. Un tournant important parce que c’est la première fois que des entrepreneurs s’associent à des universitaires pour réfléchir sur les questions de l’entrepreneuriat. Donc c’est forcément un tournant pour notre organisation. Nous sommes très fiers de nous associer aujourd’hui à cette université d’Abidjan pour l’organisation de ce Colloque international », a-t-il affirmé. Ce Colloque réunit des universitaires, entrepreneurs, acteurs de l’écosystème entrepreneurial et décideurs publics pour examiner comment adapter les politiques et les institutions afin de soutenir les MPME. Il permet également de partager les recettes d’entreprises innovantes et de bonnes pratiques sur le renforcement du rôle de l’entrepreneuriat et des MPME.